La culture de l’erreur positive

La culture de l'erreur positive

La culture de l’erreur positive consiste pour les professionnels de santé à dépasser la fatalité d’une erreur, à permettre une construction continue des savoirs (savoir-faire, savoir-être …), à faire progresser la pratique dans l’intérêt d’une meilleure qualité des soins et de gestion des risques au profit des patients.

L’erreur positive va donc être l’erreur prise en compte par le professionnel de santé pour progresser et non celle vécue comme une fatalité. En effet, si l’erreur est révélatrice d’écarts par rapport à un résultat attendu, elle traduit également l’état de la réflexion du professionnel de santé à un moment donné sur ses actions. La culture de l’erreur positive va donc chercher à agir sur l’état de la réflexion pour ensuite obtenir une meilleure pratique et, au final, moins d’erreurs commises.

Par ailleurs, il est important de se rappeler que la professionnalisation, l’apprentissage se poursuit tout au long de la carrière, passe par des phases de réflexion ou encore d’essais de mise en œuvre dans lesquelles le résultat n’est jamais acquis a priori.

L’important est ici de développer sa pratique en cherchant à anticiper, à prendre en compte tous les facteurs connus ou prévisibles ou encore à chercher à mettre en place des dispositifs adaptés aux objectifs et au contexte.

Naturellement, la culture de l’erreur positive n’empêchera pas qu’une erreur soit commise. Elle a simplement vocation à la limiter et à la prévenir. Toute cette réflexion permettra ainsi au professionnel de santé libéral de faire avancer sa pratique en interrogeant ses représentations du métier, connaissances théoriques ou pratiques.

Parties suivantes sur l'erreur positive :

Découvrir la suite du dossier sur l'univers du comité de retour d'expérience libéral :