Organisation de la campagne de vaccination HPV et méningocoques au collège : les modalités précisées par une instruction interministérielle
À partir de la rentrée scolaire 2025-2026, une campagne nationale de vaccination contre deux infections majeures sera déployée dans les collèges français :
- Les infections à papillomavirus humains (HPV), responsables de cancers et de lésions précancéreuses,
- et Les infections invasives à méningocoque ACWY (MenACWY), pouvant entraîner des méningites ou septicémies graves.
▶️ Un calendrier annuel fixé
Les séances de vaccination auront lieu chaque année entre janvier et juin, directement dans les établissements scolaires. Cette organisation vise à faciliter l’accès des adolescents à ces vaccins essentiels et à améliorer la couverture vaccinale dans cette tranche d’âge.
▶️ Modalités de la vaccination
- HPV : le schéma vaccinal repose sur deux doses, administrées sur deux années scolaires consécutives, avec un délai maximum de 13 mois entre les deux injections.
- MenACWY : une dose unique suffit pour assurer la protection.
▶️ Une co-administration possible
Afin de simplifier le parcours vaccinal, l’instruction interministérielle prévoit que les deux vaccins puissent être administrés au cours d’une même séance. Cette approche permettra de limiter le nombre d’interventions et de renforcer la protection des collégiens dès les premières années du secondaire.
▶️ Un enjeu de santé publique
Cette campagne s’inscrit dans la stratégie nationale de prévention et de lutte contre les infections transmissibles.
- Le HPV est responsable de plusieurs cancers, notamment du col de l’utérus, de la gorge et de l’anus. La vaccination précoce constitue un levier majeur pour réduire l’incidence de ces pathologies.
- Le méningocoque ACWY est à l’origine de formes graves de méningites et septicémies, parfois mortelles. La vaccination unique offre une protection efficace contre ces infections.
En organisant la vaccination directement dans les collèges, les pouvoirs publics espèrent lever les freins liés à l’accès aux soins et atteindre une couverture vaccinale plus élevée chez les adolescents.