C’est officiel : les textes réglementaires permettant aux infirmiers de rédiger les certificats de décès sont parus au Journal Officiel. Un cap vient d’être franchi. Et cette fois, il ne s’agit plus d’une simple expérimentation, mais bien d’une généralisation à l’échelle nationale.
Une reconnaissance de votre rôle essentiel
Chaque jour, sur le terrain, vous accompagnez les patients jusqu’à leurs derniers instants avec humanité, présence et compétence. Vous êtes là pour soulager, rassurer, entourer. Aujourd’hui, la législation vous permet aussi d’officier ce moment si délicat : constater un décès et en établir le certificat, avec toute la dignité que ce geste exige.
Cela évitera à de nombreuses familles d’attendre, parfois des heures durant, qu’un médecin soit disponible pour venir constater l’évidence. C’est un pas vers plus de réactivité, de respect et de proximité.
Le cadre est désormais clair
Trois textes fondateurs viennent poser le cadre de cette évolution majeure :
Ces textes précisent :
les conditions d’exercice de cette nouvelle compétence,
les modalités de volontariat pour les IDE souhaitant s’y engager,
le contenu de la formation qui accompagnera cette montée en responsabilité.
Pourquoi c’est une bonne nouvelle pour tous ?
- C’est une reconnaissance claire de la place centrale des infirmiers dans le parcours de soins.
- C’est une réponse concrète aux tensions sur les territoires, en particulier dans les zones médicalement sous-dotées.
- C’est une mesure de bon sens, qui permet de mieux organiser les soins et d’apporter une réponse rapide et humaine à un moment souvent très éprouvant pour les proches.
Avec cette nouvelle réglementation, la profession infirmière se voit donc dotée d’une reconnaissance accrue et d’une autonomie renforcée, au bénéfice direct des patients et du système de santé dans son ensemble.
Une mission volontaire et encadrée
Bien sûr, cette nouvelle possibilité implique une formation spécifique et suppose une volonté claire de s’engager dans cette mission. Elle ne s’imposera à personne.
Mais pour celles et ceux qui choisiront de s’y préparer, c’est une belle avancée, à la fois pour la profession et pour les usagers.
Parce que prendre soin, c’est aussi cela : permettre à une famille de faire son deuil sans attendre, dans le respect de la personne disparue.